DirtyCute

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Pop radicale

Pop radicale

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Tout est dans le nom : DirtyCute

Un mélange de mignonnerie et de rugosité. Des petites chansons de pop délicate passées au chalumeau dans une arrière-cour sombre. Quant aux paroles, le groupe a beaucoup de questions concernant l'état actuel des choses.

Quand on est musicien de jazz, ce n’est pas souvent que l’on croise des musiciens aussi bien branchés sur Miles et Coltrane que sur Mykki Blanco, Moses Sumney ou Sevdaliza, le hip-hop et la scène CBGB’s du début des années 80 à New York, ainsi que sur le beatmaking underground contemporain, qui en plus cognent sur un ordinateur portable la nuit pour pondre des chansons avec cette énergie punk, la colle qui semble tout lier.

Donc, quand ça arrive, on forme un groupe. C'est la loi. Le DIY c’est leur crédo, que ce soit dans la production ou sur scène. Ils savent manier une variété d’instruments. Il n’est pas rare de les voir en jouer plusieurs, parfois en même temps, mais ce n'est pas la question. C’est bien plus amusant de jouer des instruments avec lesquels on est moins à l'aise.

Crédits Photos : Fabien Genais

Uli Wolters

Uli, c’est le maître du temple électronique, le gardien des machines, et l’alchimiste sonore de Dirtycute. Avec son laptop inflammable et une créativité sans limites, cet auteur-compositeur multi-instrumentiste déploie tout son talent. Fort d’une décennie à parcourir les scènes internationales avec Kabbalah, il n’en est plus à ses débuts. À l’aise autant derrière ses claviers qu’au sax ténor, Uli injecte également un flow acéré et incisif qui façonne les nuances de Dirtycute. Entre maîtrise technique et audace artistique, il insuffle au trio une palette sonore éclatante.

Carl Charrin

Carl, c’est la douceur incarnée dans la vie… mais derrière sa batterie, il se transforme en véritable tempête d’énergie. Pilier rythmique de Dirtycute, il est le conducteur électrique du trio. Entre beats tranchants et frappes percutantes, que ce soit sur pads électroniques ou batterie acoustique, Carl trouve l’équilibre parfait entre le numérique et l’organique. Architecte sonore des contrastes, il tisse des envolées épiques et bâtit des fondations solides, donnant à chaque morceau une profondeur unique. Carl ne joue pas la musique, il l’électrise.

Fabien Genais

Fabien, c’est le paradoxe incarné. Toujours reconnaissable grâce à un style qui n’appartient qu’à lui, il sait pourtant cultiver une discrétion intrigante. Multi-instrumentiste, photographe, et chanteur énigmatique de Dirtycute, il incarne l’art de brouiller les frontières : l’obscurité lumineuse, l’excentricité maîtrisée, l’homme et le féminin. Sa voix singulière, à la fois douce et mordante, tisse un univers sonore où la grâce flirte avec le chaos. Fabien ne chante pas, il habite chaque note, chaque mot, laissant une empreinte indélébile sur ceux qui l’écoutent.

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